Quelques dessins... et parfois quelques mots (copyright Nikos Leterrier). Some drawings... and sometimes writings. Algunos dibujos... y a veces palabras. Einige Zeichnungen... und manchmal Wörter. いくつかの絵...時々言葉も。Несколько рисунков... и слов иногда. Alcuni disegni... e a volte parole. Några ritningar... och ibland ord. Câteva desene... şi uneori cuvinte.
jeudi 22 décembre 2011
jeudi 15 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
jeudi 8 décembre 2011
mardi 6 décembre 2011
samedi 3 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
Sandy II
Les mots anciens me reviennent
Pourtant je ne les reconnais plus
C'est leur encre qui se fit tienne
C'est la couleur dont ils sont vêtus
Celle qui brasille dans tes yeux
Tout hésitante entre bleu et vert
Celle qui me ranime à son feu
Et me rafraîchit comme une eau claire
Que tu existes et que tu sois là
Et d'en voir la terre qui chavire
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Merci d'avoir su me rappeler
Le goût d'aimer à en perdre haleine
Que tout peut tenir en un baiser
Que la mort est encore lointaine
Et à quel point la mer est profonde
Comme cette brume inattendue
Qui me cache la laideur du monde
Et m'offre l'idée d'un ciel nu
Ce pays brûlant entre tes bras
Où le meilleur se passe du pire
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Je voudrais entrelacer nos vers
Comme nos lèvres et nos pensées
Les dire avec toi partout sur Terre
En toute langue écrite ou parlée
Nous raconterons la geste née
De ces tâtonnements incertains
Par lesquels nous nous sommes trouvés
Dans la pénombre d'un souterrain
Cette planète errante où nos pas
S'entrecroisèrent à n'en plus finir
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Ton souffle disperse aux quatre vents
Ce que je croyais inexorable
Car tu portes en tous tes mouvements
La grâce ardente d'un vent de sable
S'envolent avec quelques mots de toi
Mes angoisses aux allures de cage
Car tu tiens au creux de ta voix
La beauté d'une nuit d'orage
Cet astre inconnu où se fera
La lente moisson de nos désirs
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Je saurai toujours te retrouver
Mais oui : puisque la Terre est ronde
Laisse-moi quand même me cacher
Au creux de ta chevelure blonde
Je sais qu'il est pour nous accueillir
Tant de jours clairs et de nuits douces
Laisse-moi quand même me blottir
Au creux de ta chevelure rousse
Car ici le temps n'existe pas
Dans ce pays né de ton sourire
Dont je ne reviens toujours pas
Et dont je ne veux pas revenir
Pourtant je ne les reconnais plus
C'est leur encre qui se fit tienne
C'est la couleur dont ils sont vêtus
Celle qui brasille dans tes yeux
Tout hésitante entre bleu et vert
Celle qui me ranime à son feu
Et me rafraîchit comme une eau claire
Que tu existes et que tu sois là
Et d'en voir la terre qui chavire
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Merci d'avoir su me rappeler
Le goût d'aimer à en perdre haleine
Que tout peut tenir en un baiser
Que la mort est encore lointaine
Et à quel point la mer est profonde
Comme cette brume inattendue
Qui me cache la laideur du monde
Et m'offre l'idée d'un ciel nu
Ce pays brûlant entre tes bras
Où le meilleur se passe du pire
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Je voudrais entrelacer nos vers
Comme nos lèvres et nos pensées
Les dire avec toi partout sur Terre
En toute langue écrite ou parlée
Nous raconterons la geste née
De ces tâtonnements incertains
Par lesquels nous nous sommes trouvés
Dans la pénombre d'un souterrain
Cette planète errante où nos pas
S'entrecroisèrent à n'en plus finir
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Ton souffle disperse aux quatre vents
Ce que je croyais inexorable
Car tu portes en tous tes mouvements
La grâce ardente d'un vent de sable
S'envolent avec quelques mots de toi
Mes angoisses aux allures de cage
Car tu tiens au creux de ta voix
La beauté d'une nuit d'orage
Cet astre inconnu où se fera
La lente moisson de nos désirs
Non je n'en reviens toujours pas
Et je ne veux pas en revenir
Je saurai toujours te retrouver
Mais oui : puisque la Terre est ronde
Laisse-moi quand même me cacher
Au creux de ta chevelure blonde
Je sais qu'il est pour nous accueillir
Tant de jours clairs et de nuits douces
Laisse-moi quand même me blottir
Au creux de ta chevelure rousse
Car ici le temps n'existe pas
Dans ce pays né de ton sourire
Dont je ne reviens toujours pas
Et dont je ne veux pas revenir
jeudi 24 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
jeudi 17 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
mercredi 9 novembre 2011
lundi 7 novembre 2011
Reiterin
Faute de pouvoir l'appeler "Chevalière" j'ai recours à une langue plus féministe, en l'occurrence
l'allemand, qui a le mérite de prévoir des féminins à la plupart des métiers.
l'allemand, qui a le mérite de prévoir des féminins à la plupart des métiers.
mercredi 2 novembre 2011
vendredi 28 octobre 2011
mardi 25 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
vendredi 14 octobre 2011
mercredi 12 octobre 2011
vendredi 7 octobre 2011
mardi 4 octobre 2011
lundi 3 octobre 2011
samedi 1 octobre 2011
vendredi 23 septembre 2011
La mort n'est pas une étrangère
J’ai asséché l’eau de mon corps
Avec des sels d’uranium
J’ai mis à la place de mon cœur
Une horloge au plutonium
Je n’en serai que plus ardent
Et d’une caresse invisible
Volée aux brasiers d’antan
Brûlerai vos chairs trop sensibles
Des langues humaines je n’ai gardé
Que celles que vous croyez déjà mortes
Je sais que vous les avez oubliées
De fait leur saveur n’en est que plus forte
Peut-être fus-je homme par le passé
Mais c’est sans importance aujourd’hui
Car me voilà enfin débarrassé
De cette importune biologie
Cette nuit sera la bonne
Je n’arrive plus à tenir
Vous avez gagné : j’abandonne
Je ne veux plus appartenir
J’ai libéré ma conscience
Du con qui croyait qu’il faut croire
Désormais rien n’a de sens
Sinon ce que je sais savoir
J’ai remplacé ma peau par de l’ébène
Toutes mes larmes par de la ciguë
L’air dans mes poumons par de l’hydrogène
Tout mon sang par du plomb fondu
Qu’importe l’âme et ses détours perfides ?
Ou le dieu né sur les bords du Nil
Drapé dans sa simplicité sordide ?
Car seule la matière est subtile.
De mon angoisse infatigable
Je ferai de méchantes lames
De mes erreurs inavouables
Tisserai des heures infâmes
Mes intangibles se faisant
Matière vivante ou morte
Même mes cauchemars d’enfant
Viendront me prêter main-forte
Plus besoin de votre sagesse amère
Ni d’encouragements fallacieux
Et je crains n’avoir jamais su quoi faire
De votre fameux juste milieu
Car je redoute fort qu’au milieu
De vos aveuglements et des miens
Il n’y ait en fait rien de très juste
Et qu’il n’y ait même juste rien
Et pour qui aurait à tort
Le regret les heures futiles
Où mon cœur souriait encore
Où j’étais encore fragile
Dans mes yeux vides j’ai versé
Cent jolies billes de mercure
À qui j’ai toujours envié
Son insaisissable nature
Métaux meurtriers aux noms de planètes
Terres rares qu’on ne voit plus sur Terre
J’étais déjà chose unique et parfaite
Me voilà maintenant devenu cher
Pour nourrir ma pensée d’abstractions
J’ai isolé par goût et par amour
Celles qui se mettent en équations
Et qu’on peut espérer résoudre un jour
J’ai vendu mon dernier souffle
Avec mes premiers émois
Et c’est sur ces portes de fer
Refermées derrière moi
Au sortir de l’humanité
Qu’enfin libre de ces chimères
Je peux écrire sans regret
"La mort n’est pas une étrangère"
Avec des sels d’uranium
J’ai mis à la place de mon cœur
Une horloge au plutonium
Je n’en serai que plus ardent
Et d’une caresse invisible
Volée aux brasiers d’antan
Brûlerai vos chairs trop sensibles
Des langues humaines je n’ai gardé
Que celles que vous croyez déjà mortes
Je sais que vous les avez oubliées
De fait leur saveur n’en est que plus forte
Peut-être fus-je homme par le passé
Mais c’est sans importance aujourd’hui
Car me voilà enfin débarrassé
De cette importune biologie
Cette nuit sera la bonne
Je n’arrive plus à tenir
Vous avez gagné : j’abandonne
Je ne veux plus appartenir
J’ai libéré ma conscience
Du con qui croyait qu’il faut croire
Désormais rien n’a de sens
Sinon ce que je sais savoir
J’ai remplacé ma peau par de l’ébène
Toutes mes larmes par de la ciguë
L’air dans mes poumons par de l’hydrogène
Tout mon sang par du plomb fondu
Qu’importe l’âme et ses détours perfides ?
Ou le dieu né sur les bords du Nil
Drapé dans sa simplicité sordide ?
Car seule la matière est subtile.
De mon angoisse infatigable
Je ferai de méchantes lames
De mes erreurs inavouables
Tisserai des heures infâmes
Mes intangibles se faisant
Matière vivante ou morte
Même mes cauchemars d’enfant
Viendront me prêter main-forte
Plus besoin de votre sagesse amère
Ni d’encouragements fallacieux
Et je crains n’avoir jamais su quoi faire
De votre fameux juste milieu
Car je redoute fort qu’au milieu
De vos aveuglements et des miens
Il n’y ait en fait rien de très juste
Et qu’il n’y ait même juste rien
Et pour qui aurait à tort
Le regret les heures futiles
Où mon cœur souriait encore
Où j’étais encore fragile
Dans mes yeux vides j’ai versé
Cent jolies billes de mercure
À qui j’ai toujours envié
Son insaisissable nature
Métaux meurtriers aux noms de planètes
Terres rares qu’on ne voit plus sur Terre
J’étais déjà chose unique et parfaite
Me voilà maintenant devenu cher
Pour nourrir ma pensée d’abstractions
J’ai isolé par goût et par amour
Celles qui se mettent en équations
Et qu’on peut espérer résoudre un jour
J’ai vendu mon dernier souffle
Avec mes premiers émois
Et c’est sur ces portes de fer
Refermées derrière moi
Au sortir de l’humanité
Qu’enfin libre de ces chimères
Je peux écrire sans regret
"La mort n’est pas une étrangère"
mercredi 21 septembre 2011
lundi 19 septembre 2011
vendredi 16 septembre 2011
mercredi 14 septembre 2011
lundi 12 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
mercredi 7 septembre 2011
lundi 5 septembre 2011
vendredi 2 septembre 2011
mercredi 31 août 2011
lundi 29 août 2011
vendredi 26 août 2011
Chaomancienne
J'ai voulu donner à cette sorcière un habit inspiré des tenues traditionnelles roumaines... Il faut imaginer cette jeune fille comme une paysanne douée d'un talent magique lui permettant de dénouer un à un les fils du possible. Le noir est la couleur de Chaos l'Ancien, et c'est au pouvoir de ce Titan oublié qu'elle fait appel.
jeudi 25 août 2011
mercredi 24 août 2011
mardi 23 août 2011
lundi 22 août 2011
dimanche 21 août 2011
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