Quelques dessins... et parfois quelques mots (copyright Nikos Leterrier). Some drawings... and sometimes writings. Algunos dibujos... y a veces palabras. Einige Zeichnungen... und manchmal Wörter. いくつかの絵...時々言葉も。Несколько рисунков... и слов иногда. Alcuni disegni... e a volte parole. Några ritningar... och ibland ord. Câteva desene... şi uneori cuvinte.
lundi 19 septembre 2016
mercredi 14 septembre 2016
dimanche 4 septembre 2016
Indifférence inespérée
Ces sourires en forme de pièges
S’ouvrent sur vos âmes en vertige,
Comme un abîme couvert de neige
Ou une fleur privée de sa tige.
Vous penchant alors sur mon oreille,
Vous donnez votre avis éclairé.
Jamais je n’ai demandé conseil,
Mais ma candeur vous fait pitié.
Comme les loups, j’ai faim de Soleil.
Vous tissez pour moi comme pour eux
Des liens étroits de soie vermeille,
Car vous savez tant, et moi si peu.
Vous savez voir au-delà du voile
Et ce à quoi je peux aspirer.
Vous savez la hauteur des étoiles
Et ce à quoi je dois renoncer.
Et vos paroles envenimées
S’enroulent comme des nœuds coulants.
Et vos langues, de sel parsemées,
Dévorent la terre de mes champs.
Car si je vous avais écoutés
La plaine fût restée en sommeil
Et jonchée de cadavres morts-nés,
Si j’avais suivi vos conseils.
Car il n’est de pire violence
Que la vôtre, sournoise infection...
Vous qui masquez votre malveillance
D’importunes recommandations.
J’ai vieilli et ne vous entends plus.
Ai-je gagné votre indifférence ?
Sans doute m’estimez-vous perdu...
Moi
Je me régale de votre silence.
S’ouvrent sur vos âmes en vertige,
Comme un abîme couvert de neige
Ou une fleur privée de sa tige.
Vous penchant alors sur mon oreille,
Vous donnez votre avis éclairé.
Jamais je n’ai demandé conseil,
Mais ma candeur vous fait pitié.
Comme les loups, j’ai faim de Soleil.
Vous tissez pour moi comme pour eux
Des liens étroits de soie vermeille,
Car vous savez tant, et moi si peu.
Vous savez voir au-delà du voile
Et ce à quoi je peux aspirer.
Vous savez la hauteur des étoiles
Et ce à quoi je dois renoncer.
Et vos paroles envenimées
S’enroulent comme des nœuds coulants.
Et vos langues, de sel parsemées,
Dévorent la terre de mes champs.
Car si je vous avais écoutés
La plaine fût restée en sommeil
Et jonchée de cadavres morts-nés,
Si j’avais suivi vos conseils.
Car il n’est de pire violence
Que la vôtre, sournoise infection...
Vous qui masquez votre malveillance
D’importunes recommandations.
J’ai vieilli et ne vous entends plus.
Ai-je gagné votre indifférence ?
Sans doute m’estimez-vous perdu...
Moi
Je me régale de votre silence.
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