Quelques dessins... et parfois quelques mots (copyright Nikos Leterrier). Some drawings... and sometimes writings. Algunos dibujos... y a veces palabras. Einige Zeichnungen... und manchmal Wörter. いくつかの絵...時々言葉も。Несколько рисунков... и слов иногда. Alcuni disegni... e a volte parole. Några ritningar... och ibland ord. Câteva desene... şi uneori cuvinte.
lundi 21 novembre 2016
mercredi 9 novembre 2016
En l'honneur de Cthulhu, après onze ans de ronrons et loyaux services...
Mes jolies petites pattes noires,
Je ne pourrai plus jamais vous voir
Ni vous sentir peser sur mon dos
Ou mes jambes croisées en berceau.
Quel étrange silence, qui reste
Après qui ne parlait que par gestes.
Est-ce que ma main prendra de l’âge
Sans la caresse de ton pelage ?
Le chat s’en va tout seul, sans un mot,
Toi qui gardais sous tes yeux mi-clos
Un secret qui rendait le sourire,
Que tu n’as jamais voulu me dire.
Silhouette qui manque à nos murs,
Passager clandestin en fourrure,
Qui si souvent soulageas ma peine...
Je te devais d’achever la tienne.
Même à l’issue de l’ultime alerte,
Tes paupières sont restées ouvertes.
Mon chat encore qui se prélasse...
Mais tu regardais la Mort en face.
Je ne pourrai plus jamais vous voir
Ni vous sentir peser sur mon dos
Ou mes jambes croisées en berceau.
Quel étrange silence, qui reste
Après qui ne parlait que par gestes.
Est-ce que ma main prendra de l’âge
Sans la caresse de ton pelage ?
Le chat s’en va tout seul, sans un mot,
Toi qui gardais sous tes yeux mi-clos
Un secret qui rendait le sourire,
Que tu n’as jamais voulu me dire.
Silhouette qui manque à nos murs,
Passager clandestin en fourrure,
Qui si souvent soulageas ma peine...
Je te devais d’achever la tienne.
Même à l’issue de l’ultime alerte,
Tes paupières sont restées ouvertes.
Mon chat encore qui se prélasse...
Mais tu regardais la Mort en face.
dimanche 6 novembre 2016
Ouzon
Il suffit d’une vie pour céder.
Je le sais : mon âpre solitude
M’était une sinistre habitude.
J’avais déjà à toi renoncé.
Il suffit d’une année pour guérir.
Je le sais : je t’ai vue relevée
D’entre les presque-morts, sur tes pieds,
D’un blanc matin où j’ai cru au pire.
Il suffit d’une nuit pour aimer.
Je le sais : elle était ravissante
Cette demoiselle sautillante
Qui a pris ma taille pour danser.
Il suffit d’une heure pour haïr.
Je le sais : ma colère en lambeaux
Distingue pour moi le vrai du faux.
Y renoncer serait m’avilir.
Il suffit d’un instant pour mourir.
Je le sais : je n’ai pas oublié
Ta main juste au-dessus du muret
Que jamais je ne pourrai saisir.
Mais cinq années ne suffisent pas
Pour seulement me lasser de toi.
Je le sais : mon âpre solitude
M’était une sinistre habitude.
J’avais déjà à toi renoncé.
Il suffit d’une année pour guérir.
Je le sais : je t’ai vue relevée
D’entre les presque-morts, sur tes pieds,
D’un blanc matin où j’ai cru au pire.
Il suffit d’une nuit pour aimer.
Je le sais : elle était ravissante
Cette demoiselle sautillante
Qui a pris ma taille pour danser.
Il suffit d’une heure pour haïr.
Je le sais : ma colère en lambeaux
Distingue pour moi le vrai du faux.
Y renoncer serait m’avilir.
Il suffit d’un instant pour mourir.
Je le sais : je n’ai pas oublié
Ta main juste au-dessus du muret
Que jamais je ne pourrai saisir.
Mais cinq années ne suffisent pas
Pour seulement me lasser de toi.
jeudi 3 novembre 2016
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