Sitôt la nuit tombée,
Marche le Guérisseur.
Armé de son épée,
Il va là où l’on meurt.
Au pied de la potence,
Il regarde le ciel :
Trois pendus se balancent,
Trois jolies jouvencelles.
Il frappe ses mains grandes,
Les tire de leur somme.
La plus jeune demande :
-De quoi guéris-tu, l’homme ?
Le Guérisseur répond :
-Fille à langue sortie,
Du mal de pendaison,
Qui te fait rire ainsi.
Je sais miséricorde
Pour te rendre à la terre.
Je puis trancher la corde
Qui t’attire en Enfer.
-Et comment te paierai-je,
Sans or et de chair froide ?
-De trois flocons de neige,
Fille aux jambes si roides.
Mais le Prince accourt :
-Je te vois, Guérisseur !
Mange-fin, mange-tour,
Ce soir, c’est toi qui meurs.
Marche le Guérisseur.
Armé de son épée,
Il va là où l’on meurt.
Au pied de la potence,
Il regarde le ciel :
Trois pendus se balancent,
Trois jolies jouvencelles.
Il frappe ses mains grandes,
Les tire de leur somme.
La plus jeune demande :
-De quoi guéris-tu, l’homme ?
Le Guérisseur répond :
-Fille à langue sortie,
Du mal de pendaison,
Qui te fait rire ainsi.
Je sais miséricorde
Pour te rendre à la terre.
Je puis trancher la corde
Qui t’attire en Enfer.
-Et comment te paierai-je,
Sans or et de chair froide ?
-De trois flocons de neige,
Fille aux jambes si roides.
Mais le Prince accourt :
-Je te vois, Guérisseur !
Mange-fin, mange-tour,
Ce soir, c’est toi qui meurs.
Magnifique conte…!
RépondreSupprimer