Tous vos morts attachés à mon manteau
Maculé d'ordure, de boue, de terre,
Je fais moisson de toutes les colères
Et j'avance sans trêve ni repos
Je marche jusqu'à l'épuisement
Jamais le mien, non! Mais toujours le vôtre.
Et d'une génération sur l'autre
Je renais, toujours plus lasse du sang.
Pareille à Dieu, je m'engendre moi-même
Parce que le vaincu attend son tour
Je vous reviens sous de nouveaux atours
Mais n'ayez crainte : je reste la même
Nul n'est victime pour l'éternité
Et même les larmes des innocents
Ont déjà pour moi le reflet du sang
Ainsi je venge ceux que j'ai tués
Si vous saviez comme j'aimerais dormir
M'étendre quelque part entre vos morts
Ceux qui ont raison et ceux qui ont tort
Et cesser d'être enfin, cesser de nuire
Hélas! L'Histoire des hommes n'a pas
Assez de siècles pour mon sommeil
Alors je continue. Je vous surveille
J'avance parmi l'ombre et le fracas
Maculé d'ordure, de boue, de terre,
Je fais moisson de toutes les colères
Et j'avance sans trêve ni repos
Je marche jusqu'à l'épuisement
Jamais le mien, non! Mais toujours le vôtre.
Et d'une génération sur l'autre
Je renais, toujours plus lasse du sang.
Pareille à Dieu, je m'engendre moi-même
Parce que le vaincu attend son tour
Je vous reviens sous de nouveaux atours
Mais n'ayez crainte : je reste la même
Nul n'est victime pour l'éternité
Et même les larmes des innocents
Ont déjà pour moi le reflet du sang
Ainsi je venge ceux que j'ai tués
Si vous saviez comme j'aimerais dormir
M'étendre quelque part entre vos morts
Ceux qui ont raison et ceux qui ont tort
Et cesser d'être enfin, cesser de nuire
Hélas! L'Histoire des hommes n'a pas
Assez de siècles pour mon sommeil
Alors je continue. Je vous surveille
J'avance parmi l'ombre et le fracas
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