Tel un mort de sa tombe,
Je me lève de mon lit.
Je marche sans un bruit
Le long des sentiers d'ombre,
Dans mes yeux grand ouverts
Vivent d'autres couleurs,
Qu'on ne voit pas sur Terre,
Donnant vie à mes peurs,
Vous ne comprenez pas
Mais je dois refermer
Cette porte, bouger
Les murs, chasser les rats.
Vous ne les voyez pas,
Ces monstres affamés,
Vous ne le savez pas,
Mais je dois leur parler.
Je sais ce qu'ils écrivent
Sur l'os de vos squelettes,
L'envers de vos silhouettes,
Vos âmes si naïves.
Moi seul sais déchiffrer
L'alphabet de l'effroi.
Moi seul reste éveillé
Pour tenir le beffroi.
C'est au viol que je dois
Échapper! Résister
Au corps de l'araignée
M'écrasant sous son poids.
Dans cette nuit sans fond
Les guêpes sont géantes,
Accrochées au plafond
Pour tromper leur attente.
Alors je parle seul.
Parfois, même, je crie.
J'arrache de ma gueule
Les dards qu'on y a mis.
Vous êtes trop nombreux
Au chevet de mon âme,
Agglutinés aux yeux
Qui jadis étaient miens.
Je me lève de mon lit.
Je marche sans un bruit
Le long des sentiers d'ombre,
Dans mes yeux grand ouverts
Vivent d'autres couleurs,
Qu'on ne voit pas sur Terre,
Donnant vie à mes peurs,
Vous ne comprenez pas
Mais je dois refermer
Cette porte, bouger
Les murs, chasser les rats.
Vous ne les voyez pas,
Ces monstres affamés,
Vous ne le savez pas,
Mais je dois leur parler.
Je sais ce qu'ils écrivent
Sur l'os de vos squelettes,
L'envers de vos silhouettes,
Vos âmes si naïves.
Moi seul sais déchiffrer
L'alphabet de l'effroi.
Moi seul reste éveillé
Pour tenir le beffroi.
C'est au viol que je dois
Échapper! Résister
Au corps de l'araignée
M'écrasant sous son poids.
Dans cette nuit sans fond
Les guêpes sont géantes,
Accrochées au plafond
Pour tromper leur attente.
Alors je parle seul.
Parfois, même, je crie.
J'arrache de ma gueule
Les dards qu'on y a mis.
Vous êtes trop nombreux
Au chevet de mon âme,
Agglutinés aux yeux
Qui jadis étaient miens.
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