Ne crois pas cet hiver trop rude
Car c'est de là que je viens
Ne parle pas de solitude
Car tu n'en sais vraiment rien
On ne la rencontre vraiment
Qu'auprès de ses amis d'enfance
Chez ces adultes de six ans
Où elle s'invite en silence
Crois-moi tu ne la connais pas
Sur ta langue elle sonne faux
Car cet apprentissage-là
Se fait à partir du berceau
Moi j'ai vécu sous son regard
Au cours de mes années fragiles
Passées entre ses doigts avares
Quand je parlais aux toits des villes
Tu pleures quand elle s'approche
Mais c'est son ombre que tu vois
Tes yeux seront devenus roche
Quand elle viendra à toi
Celle qui peut te rendre aveugle
Mieux que l'alcool de bois
Celle qui te fait parler tout seul
Puis te fait perdre la voix
Pour pouvoir bien parler d'elle
Il faut qu'elle t'ait relâché
Et qu'on t'ait rendu le goût du sel
Sur les lèvres de l'être aimé
Qu'auprès de ses amis d'enfance
Chez ces adultes de six ans
Où elle s'invite en silence
Crois-moi tu ne la connais pas
Sur ta langue elle sonne faux
Car cet apprentissage-là
Se fait à partir du berceau
Moi j'ai vécu sous son regard
Au cours de mes années fragiles
Passées entre ses doigts avares
Quand je parlais aux toits des villes
Tu pleures quand elle s'approche
Mais c'est son ombre que tu vois
Tes yeux seront devenus roche
Quand elle viendra à toi
Celle qui peut te rendre aveugle
Mieux que l'alcool de bois
Celle qui te fait parler tout seul
Puis te fait perdre la voix
Pour pouvoir bien parler d'elle
Il faut qu'elle t'ait relâché
Et qu'on t'ait rendu le goût du sel
Sur les lèvres de l'être aimé
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